le retour du dôme
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Sous la vaste orbite translucide du dôme martien, les jours s’écoulaient avec une lenteur oppressante. Alia ressentait le poids grandissant des projections silencieuses sur les parois. Elles étaient désormais permanentes, délicatement mouvantes, notamment une vapeur dense qui refusait de se dissiper. Ces images, nées des regrets cachés et non formulés, devenaient plus poussées et inquiétantes à versification que son déni persistait. Pourtant, la colonie continuait de fonctionner normalement. Les colons utilisaient extrêmement assidûment le affluence de voyance gratuite par téléphone, adaptant Alia pour décroître leurs tristesses, leurs controverses journalierement. À tout appel, elle tentait d’offrir des réponses rassurantes, ignorant intentionnellement les projections les plus mauvaises concrets au-dessus de leurs figures. Mais en refusant de les déterminer, elle en renforçait involontairement l’intensité. Alia réalisa rapidement que le dôme lui-même réagissait à sa ténacité, devenant de plus en plus autonome, comme par exemple si une fraternité mentale émergeait de ses structures. Il avait dépassé sa pratique fonction initiale, passant d’un outil thérapeutique à bien un liégeois infaillible des matérialités énigmatiques. Le équipe de voyance gratuite téléphone, au départ approprié à conserver le calme psychologique des colons, devenait paradoxalement le successivement central de leur transe grandissante. Malgré tout, Alia s’efforçait de conserver un accord précaire. Elle savait que révéler ces prédictions peut occasionner la panique, répudier le fragile tissu financier de la colonie. Elle essayait dans ce cas de enfermer ces emblèmes, les choisissant de faire en silence, tout soir, espérant que leur intensité restreint rapidement. Mais le antagonique se produisait : à bien force d’être ignorées, elles semblaient gagner en limpidité et en réalisme. Le dôme devint bientôt le symbole inversé de l’esprit collectif de la colonie, formulant non plus rien que des regrets individuels, mais aussi des peurs collectives incomparablement enfouies. Des prédictions de catastrophes potentielles, d’accidents dans les laboratoires, de pannes de systèmes vitaux, apparaissaient avec une fréquence accrue. Alia réalisait douloureusement que ces prophéties, qu’elle refusait obstinément d’accepter, devenaient dangereusement véritables. Isolée par cette responsabilité trop lourde, elle arpentait désormais le minimum interne du dôme à bien la tombée du jour, considérant avec une phobie croissante les projections troublantes sur les surfaces transparentes. Chaque planche silencieux lui rappelait que le futur, bien qu’encore modifiable, dépendait dès maintenant de sa privée envie à bien vivre des matérialités qu’elle n’était pas encore prête à bien appréhender.
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